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COTE D’IVOIRE : ENCORE DES MILLIARDS DU CONTRIBUABLE VOLÉS DANS L’INDIFFÉRENCE…

On ne compte plus le nombre de fois, où des milliards de Francs du contribuable Ivoirien se volatilisent dans la plus grande indifférence et une totale impunité. C’est visiblement l’un des dénominateurs communs des plus pertinents de nos gouvernements successifs. Cette fois l’on parle de 2 milliards introuvables dans un centre d’impôts. Et c’est toujours la même mise en scène grotesque. Quand le scandale éclate, un jeu de chaises s’orchestre, des sanctions administratives sans lendemain brandies. Et comme encouragés par cette complicité manifeste, nos fiers et vaillants Voleurs n’hésitent pas à « frapper » encore et encore plus fort.
Pendant ce temps, le contribuable lui-même s’en moque pas mal. Jamais les Ivoiriens ne se sont fait entendre face à l’institutionnalisation du pillage de nos deniers publics. Comment est-ce possible ? Combien devraient-ils voler pour que nous nous réveillons ? Sommes-nous devenus tous complices « d’Ali Baba et ses 40 voleurs »? Faut croire que c’est Alpha Blondy qui a bien raison sur ce coup, chantons avec lui «Les voleurs de la République » :
« Ali Baba et les quarante voleurs sont de retour !
Les lèche-bottes ont déplié leurs pantalons
Et ils s’érigent en donneur de leçons
Le complot du silence persévère
La langue de bois exaspère
Ce triste constat me désespère
Pardonnez-moi si mes verres sont à l’envers
Parce que tout est arbitraire
Le règne de l’arbitraire
Tout est arbitraire
Et le peuple se fait traire
Par ces dangereux, dangereux bénis oui oui
Les voleurs de la république
Ces dangereux, dangereux bénis oui oui
Les moutons de panurge… » Album Elohim, 1999.
Il va falloir un jour arrêter d’être de ces dangereux bénis oui oui, ces moutons de panurge, sinon la race des voleurs de la République aura toujours hélas de beaux jours devant elle. Mais comment serais-ce enfin possible de sortir ce peuple de ce complot du silence ?
18/12/2017
© Tawakkal. D.


ANC / SOUTH AFRICA : CHANGE OR PERISH

This weekend the African National Congress will elect its new leader between Nkosazana Dlamini-Zuma and Cyril Ramaphosa. Thousands of delegates of this party have to choose between their both candidates. This election is crucial for ANC and South Africa future. Because their voters began to doubt, since the corruption, criminality, and economic difficulties are increased. The results of the last local elections demonstrated this reality. People want the change, and ANC have to meet their aspirations. Meanwhile the two candidates have very different styles and visions. If for many people Ramaphosa representes change, Nkosazana is considered as the continuity for current President Zuma. Ramaphosa or Dlamini-Zuma, it is obvious that ANC must operate change if they want to govern again this country. If no, the future of this political party will be compromised. Because people could not continue to choose the corrupt and incompetent leaders.

It is this challenge that delegates should not forget during their vote. Everyone must question himself, and make the right choice according to his conscience. It is true that ANC have now many internal contradictions. But this is an opportunity to gather around the most important.

Why do I think that ANC have to take up this challenge? It is not for the fate of its leaders who will lose power, no! But because it would be a real waste and a regret for all Pan-Africanists, to see this historic struggle ends with a resounding failure of governance.

And after this appointment, the ANC must to make his self-criticism and set new directions in all serenity and objectivity.

This is my hope for ANC and South African. God bless you and guide your choices.


ÉCOLE IVOIRIENNE : COMPRENDRE QUE LE BAVARDAGE NE CHANGERA JAMAIS RIEN…

Il n’est pas bon de bavarder, c’est l’une des précieuses leçons que nos maîtres nous ont appris dès le primaire. Continuons à appliquer nos leçons SVP, c’est pour la Vie.
Que du verbiage inutile a nous servi ces derniers jours, pour dit-on sensibiliser les élèves et leurs parents. Mépriser la réalité qui crève les yeux, et venir faire du bruit pour essayer de façon éhontée de se donner bonne conscience, c’est faire plus de mal à cette société qui n’en a pas besoin. Si tant est que nous voulons résoudre les problèmes de notre école, commençons par traiter les profondes causes du malaise. Reconnaissons que nous avons raté l’éducation civique et morale pour plusieurs générations de nos jeunes. Et face à cette gangrène, posons-nous ensemble alors les vraies questions pour trouver les soins adéquats. Revoyons ce que nous apprenons à nos enfants, regardons de près les profils des formateurs, parlons des médias, du cadre familiale, etc… Sinon un communiqué à la veille des troubles annoncés, un discours rédigé à la va-vite, même les descentes de forces de l’ordre n’y feront rien.
Arrêtons le bavardage SVP, travaillons ! Autant il ne suffit pas de parler croissance pour changer les réalités socioéconomiques, autant les vœux pieux n’apporteront rien à l’école Ivoirienne.
Et passez donc de bons congés, rendez-vous l’an prochain.
14/12/2017
© Tawakkal. D.


Mutinerie des soldats Ivoiriens : Quand nos autorités n’inspirent plus confiance

Tout est parti de Bouaké, ce 6 janvier 2017. L’année commença cette fois en musique ; une bien triste et sombre musique. Les armes ont encore parlé à travers le Côte d’Ivoire. Du moins des gens ont encore fait parlé les armes. Des éléments des Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI) se sont en effet mutinés dans la quasi-totalité des régions militaires du pays. Motif : Revendications relatives à l’amélioration des conditions de vie et de travail. Moi qui croyait que ces revendications étaient déjà réglés depuis la dernière mutinerie de 2014. Mais j’ai réalisé que nenni, dès que j’ai entendu le Ministre de la défense, puis le président de la république  Himself parlé d’une « démarche compréhensible…  » Et au moment même où je rédige ces lignes, j’entends encore des tirs ce soir. Renseignement pris, il s’agit de tirs pour maintenir la pression sur le gouvernement afin qu’il tienne cette fois ses promesses.

L’art gangreneux de déplacer les problèmes

Sur les bords de la lagune Ebrié, l’on est devenu expert du déplacement des problèmes. Au gré des saisons, ceux sont ainsi balancés d’une rive à une autre sans y apporter un début de solution. Parait-il, la politique serait l’art de déplacer les problèmes sans jamais les résoudre. Code d’un vieux logiciel. Ils promettent, sans jamais tenir leurs engagements. Conditions de vie des populations, redistribution des effets de la croissance, allègement du coût de la vie, traitement des revendications corporatives, lutte contre la corruption : Qu’est-ce que nos autorités n’ont pas promis sur ces sujets, mais qu’avons-nous vu jusqu’à présent ? Presque rien, sinon de nouvelles promesses des mêmes  beaux parleurs et les mêmes commentaires élogieux de leurs griots.

Cette attitude pour le mieux irresponsable de ceux qui sont censés nous donner l’exemple n’est pas sans conséquence. Loin s’en faut !

Déficit de confiance – défiance – désordre

Voici le triptyque auquel nos dirigeants poussent l’opinion nationale. Nous en sommes encore au premier niveau, mais pouvons voir déjà apparaître les signes annonciateurs du second. Aujourd’hui la parole public et les Hommes qui le portent n’inspirent que très peu confiance. Si vous ne le saviez pas, laissez-moi vous surprendre : Pour l’opinion vous êtes tous des manipulateurs, des menteurs, voire des voleurs. Vous n’êtes qu’un club d’amis qui en se protégeant mutuellement se sucre sur nos dos, sans oublier de nous affamer et nous tuer à petit feu. La confiance a foutu le camp, bonjour la défiance.

Poussez le peuple au désespoir, et il le ramènera un jour ou l’autre dans votre face. Les manifestations contre la CIE n’en étaient qu’une illustration. Cette mutinerie des soldats ne vient que confirmer la donne. Et les choses ne s’arrêteront pas, jusqu’à ce qu’un désordre généralisé s’installe. Ne voyez-vous pas le faussé des inégalités qui se creuse à vitesse exponentielle ? Et vous pensez que cela restera sans conséquence ? Dans vos rêves les plus fous. SVP ne poussez pas à bout ce peuple pacifique, assoiffé de paix, de stabilité et de progrès. Pour une fois soyez responsables, trouvez solutions à ces problèmes dont vous êtes en réalité les vrais auteurs, au lieu de poursuivre votre sport préféré : la fuite en avant.

Trouvez-moi un bouc-émissaire

Quand les troubles gagnent nos universités ; le pouvoir est victime d’un complot.

Lorsque les fonctionnaires entre en grève ; ils suivent un agenda politique.

Les transporteurs parlent des problèmes que vous leur créer ; ils veulent salir le Président.

Les souscripteurs aux logements sociaux s’interrogent ; ils sont de mauvaise foi.

Les soldats réclament ce que vous leur aviez promis ; ils sont manipulés par monsieur X.

Vous n’êtes jamais responsables de quelque chose, c’est bien. C’est même très très bien. Je ne savais pas que vous étiez des petits anges que Dieu nous avait envoyé pour opérer le miracle de l’émergence. Et que nous devrions par conséquent vous suivre sans murmurer, ni ouvrir les yeux.

Je vous souhaite bonne chance dans votre chasse aux bouc-émissaires. J’espère vivement que vous en trouverez beaucoup. Et je prie que la poursuite de l’un de ses boucs ne vous conduise surtout pas au fond du gouffre.

Sauvons notre pays d’une nouvelle aventure

A un moment il faut arrêter de piétiner, il faut avancer. Il faut se dire qu’au-delà de nos différences politiques, il y a une Côte d’Ivoire à laisser à nos enfants. Et l’intérêt supérieur de cette nation nous commande l’abandon des calculs claniques et égocentriques. Commençons par restaurer la confiance entre le peuple et ses dirigeants. Cela est fondamental dans une démocratie, pour ne pas en arriver à une défiance puis un désordre généralisés.  Si l’autorité de l’Etat se respecte, c’est parce qu’elle commence elle-même par se faire respecter par le respect de ses engagements. Ce message était d’ailleurs au cœur de ma campagne lors des élections législatives que j’ai perdu à Bouaflé, ce n’est que partie remise.

Parce que pour restaurer cette confiance, nos institutions doivent faire leur travail. A commencé par cette Assemblée nationale qui se doit d’incarner vraiment les aspirations du peuple qu’il représente. Elle doit se donner un tant soit peu les moyens pour freiner certaines tentations de « libéralisme sauvage » auxquelles nous assistons.

Enfin le peuple lui-même doit savoir se faire entendre. Chers compatriotes, les dirigeants de façon générale sont des prédateurs insatiables. Si nous leur donnons carte blanche sans un droit de regard, ils ne mangeront un à un jusqu’au dernier. Tel un loup chargé de garder le troupeau. L’éveil des consciences citoyennes est un impératif pour garantir la viabilité de notre fragile démocratie. Et ma foi chacun à un humble niveau peut y contribuer. On est ensemble, on reste ensemble !

 

DIAKITE Tawakkal

Leader d’opinions

Président d’honneur de Jeunesses Sans Frontières

Président du Gouvernail Citoyen


Côte d’Ivoire : « Casser le thermomètre ne fera pas baisser la fièvre »

Kone Seydou, dit Alpha Blondy, a publié la semaine dernière une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle il lance un appel au président ivoirien Alassanne Ouattara. Il interpelle le chef de l’Etat, son « Grand-frère », sur la résurgence d’effets de la crise post électorale en 2010-2011 aujourd’hui et sur la situation de l’ex-président (Laurent Gbagbo) et de son co-accusé (Charles Blé Goudé), dont le procès se poursuit à La Haye devant la Cour pénale internationale.

J’ai écouté cette vidéo d’Alpha Blondy, qui se présente lui même comme étant « la voix du silence des autres ». « La voix du silence des autres », quels autres ? Qui ? Je peux d’ores et déjà répondre que je ne fais pas partie de ces  « autres », parce que je ne fais pas dans le silence et surtout parce-que je ne me reconnais aucunement dans ces propos ! D’où ma présente réaction : Alpha Blondy, permets que moi aussi je m’adresse à toi, en t’appelant « Grand-frère ». J’aime ça !

Grand-frère je salue d’entrée ton courage, celui avec lequel tu t’exprimes régulièrement sur la vie de la nation. Cela enrichit le débat et cela permet aux uns et autres de parler et même de se parler.  Il est toujours positif qu’une parole libre puisse circuler et qu’il y ait de l’échange entre tous. Cependant j’aimerais aussitôt te demander de me dire qui sont les autres au nom desquels tu prétends parler ? Je suis impatient de le savoir. Parce que, dès que je t’ai écouté, j’ai compris que tu ne pouvais pas prétendre parler au nom du peuple ivoirien. La teneur de tes propos ne te donne pas ce droit et tu n’oseras sûrement pas usurper ce « titre » de représentant du peuple ivoirien. Tu es tant courageux comme je le disais tout à l’heure… alors tu me le diras – qui sont ces « autres » ?

Grand-frère je me permets de résumer tes propositions : amnistier tous les protagonistes de la crise, faire libérer Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé et agir pour le retour des exilés. Grand-frère tu es très mal inspiré sur ce coup. En clair, tu nous proposes de casser le thermomètre pour faire baisser la fièvre. Tiens, c’est d’ailleurs toi qui m’a fait découvrir cette jolie expression. En quoi est-ce que l’amnistie permettrait la réconciliation et la paix ? Surtout que des amnisties, nous en avons déjà connu dans ce pays. Il ne suffit pas de reprendre des concepts pour se donner de la contenance ou faire les intéressants, il faut aller jusqu’au bout de la logique. Si tant est que ce soit vraiment une logique. Demander de faire libérer Gbagbo et Blé Goudé dont le procès est en cours à la CPI … quand on est raisonnable on ne demande pas l’impossible. « Il ne faut pas demander au bon Dieu sa barbe », tu t’en souviens n’est-ce pas ? Grand-frère, dis-moi par quelle magie ferait-on sortir aujourd’hui Gbagbo et Blé Goudé de la CPI ? Si tu as cette recette magique j’aimerais bien la connaitre. Et, après leur libération, je suppose qu’on devra les amnistier aussi, n’est-ce pas ? Avançons !

En ce qui concerne le retour des exilés, c’est la même chose. Aujourd’hui, tout le monde est libre de rentrer en Côte d’Ivoire. Pourvu que ceux qui ont des comptes à rendre à la justice acceptent dignement d’y faire face. Donc, en clair Grand-frère, j’estime que tu n’as rien dit de constructif, à moins que tu viennes me démontrer le contraire.

Pour moi il n’y a qu’une seule solution à tout ceci : une justice libre et impartiale. Voilà ma solution pour guérir la Côte d’Ivoire. Je le dis à tous les ivoiriens et je le dis au Président Ouattara : ce dont le pays a besoin, ce n’est pas d’une justice boiteuse aux ordres du Palais avec des libérations provisoires dictées par l’agenda politique. Il faut des procès justes, pour tous, et ce, dans des délais raisonnables.

Grand-frère si je t’ai offensé excuse-moi, mais je sais que la pensée unique ce n’est même pas ton genre. Donc à bientôt !

DIAKITE Tawakkal

Ingénieur Génie logiciel des réseaux – Leader d’opinions

Mondoblogueur