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Leader un jour, leader toujours!?
20. janv.
2020
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CRISE PREÉLECTORALE : QUAND L’ÉGLISE CATHOLIQUE MONTRE LA VOIE À SUIVRE…

CRISE PREÉLECTORALE : QUAND L’ÉGLISE CATHOLIQUE MONTRE LA VOIE À SUIVRE…

Tout le monde le sait, le régime RHDP frileux d’être lamentablement battu lors des élections présidentielles à venir, multiplie les dérives pour essayer de s’éterniser au pouvoir. Mais face à cette honteuse et périlleuse entreprise, il y’a ceux qui font semblant de ne pas voir, ceux qui voient mais préfèrent se taire, et ceux qui refusent d’être complices de l’imposture. Parmi ce dernier groupe, nous pouvons noter en bonne place l’église catholique.

À l’époque pendant que les griots du régime, ces personnes sans dignité ni honneur qui préfèrent mentir pour leurs insatiables intérêts égoïstes, niaent l’existence de prisonniers politiques l’église catholique était déjà montée au créneau. Oui, comme nombre d’acteurs et observateurs de la politique Ivoirienne , les évêques ont appelé à la libération des prisonniers politiques et à la promotion d’une réconciliation sincère. Aujourd’hui encore l’église répond présente, face à la crise que le RHDP créé en emprisonnant illégalement des opposants politiques et en inventant des subterfuges pour écarter des candidats qu’ils se savent incapables de battre dans une compétition libre et transparente. En effet réunis ce 19 janvier 2020 dans la diocèse de Korhogo, à l’issue de leur 114ème Assemblée plénière, les évêques ont adressé un « Message pour des élections transparentes, justes et ouvertes, en vue de la réconciliation et de la paix ». Un message fort et franc adressé aux dirigeants et aux Ivoiriens, et ils n’entendent pas s’arrêter là. En résumé l’église appelle à une vraie réconciliation, à la libération des prisonniers politiques et d’opinion, au dégel des avoirs, à la concertation et au consensus, au respect de la Constitution, à la réforme de la Commission Électorale Indépendante et à la non-exclusion des candidats. Cette démarche responsable et courageuse de l’église est un exemple à suivre pour tout ceux qui aiment la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens. Parce que la démocratie a ses principes et règles que nous connaissons tous. C’est pourquoi quand un Président après s’être présenté comme un agneau montre aujourd’hui sa vraie face de loup prédateur des règles démocratiques, il faut avoir le courage de le rappeler et de le ramener à l’ordre avant qu’il ne soit trop tard.
Cela dit, comme je l’ai dit hier quand l’église appelait à des manifestations contre le régime de Joseph KABILA en République Démocratique du Congo, l’église doit toutefois se garder de devenir un acteur politique. Sensibiliser les politiques et la population, D’accord ! Jouer le rôle de Médiateur, Oui ! Mais jamais de parti-pris affiché, encore moins de mots d’ordre pour ou contre quelqu’un.

Tawakkal. D.
Secrétaire national du MVCI chargé de la Communication et de la Veille stratégique
Manager Qualité, Ingénieur Génie Informatique & Réseaux

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06. janv.
2020
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RESPECTER LA CONSTITUTION, RESPECTER SA PAROLE, ET SE FAIRE RESPECTER : LA LEÇON DE BUHARI À OUATTARA ET CONDÉ…

En bon Général, le Président du Nigéria sait faire passer des messages clairs et fermes, surtout à ses homologues. Son voisin Béninois doit en savoir beaucoup aujourd’hui ; la frontière entre les deux pays étant toujours fermeé, officiellement pour des différends mineurs. .. Cette fois lors de son adresse du nouvel an, BUHARI vient de passer un message très intéressant qui n’a pas échappé aux observateurs de la sous-region : « …Je ne vais pas commettre l’erreur de tenter un troisième mandat. Outre l’âge, la Constitution ne prévoit que deux mandats… »

C’est en effet une grossière erreur, que d’autres s’entêtent pourtant à commettre ; comme Alassane OUATTARA ici en Cote d’Ivoire et son collègue Alpha CONDÉ en Guinée. Des opposants qui après avoir incarné hier des luttes démocratiques, s’érigent aujourd’hui en bourreaux téméraires de cette même démocratie. Les voilà s’acharner tripatouiller les constitutions de leurs pays, sacrifiant la stabilité et la paix sur l’autel de leurs ambitions personnelles et égoïstes. Tandis que BUHARI fait la fierté et le bonheur des Nigérians, OUATTARA et GONDE font la honte et le malheur des leurs.
Nul n’est indispensable à la marche et la vie d’un pays, c’est ce que BUHARI à bien compris. Chacun peut venir, jouer sa partition et laisser la place aux autres. Ce n’est pas si compliqué que ça les règles démocratiques. Mais « Après moi le chaos », l’histoire nous enseigne que c’est est l’une des rhétoriques adulées des dictateurs. Tu n’as pas 3 pieds, tu n’as pas 4 bras, encore moins 2 têtes ; Comment te considérer si supérieur aux autres ? Revenons sur terre, gagnons en humilité, surtout quand on connaît l’histoire de chacun ici.

Pour garantir la viabilité de ses propres affaires ou des investissements de quelques proches, nul besoin pourtant de s’éterniser au pouvoir. Il n’y a que les petits d’esprit qui raisonnent ainsi. Parce qu’en définitive quelque soit le temps que l’on passe au pouvoir, votre successeur pourra toujours le moyen de geler vos avoirs et de traquer à travers le monde le dernier des sous volé par vos proches. Alors pourquoi se donner autant de mal ? La solution réside plutôt dans la création d’institutions fortes, crédibles et parfaitement républicaines. Puis, que tous s’approprient les valeurs et principes de bonne gouvernance.

L’autre volet important du message de BUHARI c’est qu’il dit à ses homologues qu’il ne les soutiendra pas dans leurs projets de confiscation du pouvoir. Mieux il va plus loin, il dit en substance « … je suis déterminé à contribuer au renforcement du processus électoral au Nigeria et dans toute la région, où plusieurs membres de la CEDEAO se rendent aux urnes cette année. » Espérons que cette détermination affichée par le Président Nigérian sera suivie d’effets concrets. Car pour venir à bout des régimes totalitaires comme ceux qui se dessinent malheureusement pour la Côte d’Ivoire et la Guinée, il faut la mobilisation de tous.

Abidjan, 4 janvier 2020
Tawakkal. D.
Secrétaire national du MVCI chargé de la Communication et de la Veille stratégique
Manager de la Qualité, Ingénieur Génie Informatique & Réseaux

BUHARI

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01. janv.
2020
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DISCOURS CROISÉS À LA NATION : LA TRANSITION ENTRE LE PASSÉ ET LE FUTUR EST BIEN EN MARCHE…

Passées les réactions émotives du genre « Il se permet de parler au même moment que le Président… », comme il l’avait déjà fait un 7 août au stade de Bouaké pendant que le Président Laurent GBAGBO tenait son discours à Abidjan, il faut revenir sur terre. La réalité est que nous sommes dans une nouvelle et sale guerre ; une sale guerre entre Alassane OUATTARA et Guillaume SORO ; une sale guerre entre ceux qui s’appelaient il y a si peu « mon fils » et « mon père » : Une guerre entre le passé et le futur.

Le Président Alassane OUATTARA a comme à son habitude présenté la Côte d’Ivoire comme un paradis sur terre. Ce qui est bien sûr loin des réalités vécues par les Ivoiriens. Puis il a parlé de ces nouveaux démons à abattre, sans daigner les citer, ceux-là même qui menaceraient son paradis. Personne n’y croit évidemment, sauf les marionnettes à sa solde. Mais il paraît que c’est ça faire de la politique ; Répugnant à vomir.
De son côté le Président Guillaume SORO a eu le courage de citer son adversaire, il l’a même nommément accusé de graves et incompréhensibles dérives autocratiques pour confisquer le pouvoir d’État. Il a exposé de manière très convaincante sur les faits qui lui sont reprochés. On pourra en dire tout ce que l’on veut après, mais cette méthode est plus responsable, cohérente et objective. Enfin il demande que le jeu se fasse dans les règles de l’art ; Stop à vos coups bas ! Il s’agit d’une élection, que personne ne soit empêché, que nul ne soit favorisé. Le peuple choisira ainsi librement entre le passé et le futur. C’est vraiment honteux et malheureux qu’en 2020 nous en soyons encore à lutter pour de simples élections démocratiques.

Quoi qu’il en soit, que cela plaise ou pas, le passé est appelé à céder la place. Inutile de vouloir changer les évidences. C’est seulement la manière de partir qu’il faut savoir choisir : Par la grande porte ou par la petite ? Avec les honneurs ou dans le déshonneur ? Dans l’ordre ou dans le chaos ?

Au demeurant, Bonne et heureuse année à Tous ; Adeptes du futur comme du passé !

01/01/2020
Tawakkal DIAKITE
Secrétaire national du MVCI chargé de la Communication et la Veille stratégique
Manager Qualité, Ingénieur Génie Informatique & Réseaux

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Article : Course au pouvoir : tu me gênes politiquement, je t’abats judiciairement
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2 septembre 2018

Course au pouvoir : tu me gênes politiquement, je t’abats judiciairement

La justice dans sa forme actuelle est une émanation de la politique moderne, qui en a fait dit-on un pouvoir autonome. L’inaltérable principe de la séparation des pouvoirs. Ce sacro-saint principe voudrait que dans une démocratie, les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire demeurent séparés et indépendants l’un vis-à-vis de l’autre. Dans le meilleur des mondes, l’application de ce principe aurait fait des merveilles. L’exécutif serait chargé de gérer la politique courante de l’État et de veiller à l’application des lois. Le législatif serait chargé de voter les lois, approuver et surveiller le budget de l’Etat et, selon les pays, de contrôler l’action du pouvoir exécutif et judiciaire. Pour sa part, le judiciaire devrait contrôler l’application des lois et sanctionner leur non-respect. Mais le fait est que nous ne sommes pas dans le meilleur des mondes, sous nos tropiques la théorie de la séparation des pouvoirs revêt bien son caractère théorique. Des faits persistants viennent démontrer, si besoin l’était encore, comment l’exécutif phagocyte tous les autres pouvoirs. Ceux-ci deviennent ainsi des coquilles vides à la solde des « Hommes forts » du moment. Nombre de pays partagent ainsi cette particularité qui a tout d’un recul démocratique.

Au Sénégal, la dernière affaire en date est le cas Khalifa Sall, désormais ancien maire de Dakar. Les ennuis judiciaires de ce dernier ont curieusement coïncidé avec ce moment où il commençait à afficher des ambitions présidentielles.

En République Démocratique du Congo (RDC), le feuilleton des élections présidentielles qui se poursuit nous fait voir des épisodes intriguants. Comme si la justice, postée en embuscade, devait s’occuper de certains candidats. Moise Katumbi, pour ne citer que ce cas, a été dans les bonnes grâces de Kinshasa jusqu’à ce qu’il se fasse piquer par cette mouche de candidature. On découvrit subitement qu’il traînait autant de casseroles.

Notre pays, la Côte d’Ivoire n’est pas en marge, bien au contraire. La perspective des élections présidentielles de 2020 nous offre du spectacle : bienvenue au cirque tragique d’Abidjan ! La règle est aussi simple que minable. Tu es en phase avec les projets avoués et inavoués du clan Ouattara, tu es super clean. Tu as le malheur de ne pas adhérer aux projets du clan, bonjour les ennuis. Et l’un des moyens prisés pour cette persécution est la justice, comme pour essayer de légitimer la forfaiture en marche. Pourtant, la ficelle est si grosse qu’elle ne pourrait passer inaperçue pour personne, même avec l’aide d’une bonne dose de mauvaise foi. Pour ne citer que les derniers cas en date : Soul to Soul, le protocole du désormais trouble-fait Guillaume Soro ; et Noel Akossi Bendjo, depuis peu ancien maire (PDCI) de la commune du Plateau, pourfendeur acharné du projet de parti unifié si cher à notre Roi, pardon à notre Président. Beaucoup d’autres dénoncent des pressions exercées sur eux ou leurs proches. Sans pour autant tabler sur la culpabilité de ces personnes, parce que nous ne disposons pas des éléments pour le faire objectivement, cette situation met en évidence des gangrènes de notre gouvernance actuelle. De deux choses l’une :

  • Soit ces personnes sont coupables, auquel cas le système pouvait s’accommoder avec des criminels tant que ceux-ci les soutenaient, et les autres pouvoirs censés être indépendants feignaient de ne point voir leurs agissements délictueux ;
  • Soit ces personnes sont innocentes, alors nous sommes dans une dictature rampante qui creuse le lit des frustrations et des abus qui causeront à terme sa chute, tout en plongeant à nouveau le pays dans une crise de trop.

Dans tous les cas de figure, ces faits témoignent bruyamment qu’on a affaire à un système corrompu, un climat nauséabond pour l’Etat de droit, un déficit démocratique grandissant, toutes choses qui enfoncent davantage le pays.

Pour tous les espoirs placés en lui, pour le cheminement qui a été le sien et tous les sacrifices que cela a nécessité, Alassane Ouattara n’a pas le droit de semer le désordre dans ce pays. Déjà que sur les segments économiques et sociaux, le bilan de sa gouvernance demeure très contestable, il serait bien inspiré d’arrêter sans délai d’entretenir obstinément cette belligérance sans issue. A défaut de faire mieux, éviter de faire pire que ses prédécesseurs.

Dans une société démocratique aussi normale soit-elle, la course au pouvoir ne devrait aucunement se soustraire des exigences de légalité et de légitimité. Les institutions de la République doivent demeurer au service de cette légitimité et de légalité, sinon nous allons droit vers le gouffre. Car la fragilisation voire la caporalisation desdites institutions ne peuvent que précéder l’effondrement de notre système.

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Article : L’AFRIQUE ET L’ECONOMIE NUMERIQUE : CAS DES DATA CENTERS
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24 juillet 2018

L’AFRIQUE ET L’ECONOMIE NUMERIQUE : CAS DES DATA CENTERS

Par effet de mode comme nous les connaissons si bien le faire ici, beaucoup de pays en Afrique se dotent de départements ministériels chargés, dit-on, de l’économie numérique. Mais quelle place occuper en réalité le numérique dans nos perspectives économiques ? Une place des plus marginales.

Pourquoi ? Tout simplement parce que pour bâtir une économie, il faut avoir des infrastructures. Hier, pour exploiter nos richesses, il a fallu que les Européens viennent nous contraindre à construire des routes, des chemins de fers, etc… Près d’un siècle plus tard, avons-nous seulement appris de nos erreurs ? Alors que la « data » est annoncée comme le pétrole du 21ème siècle, que faisons nous pour être maîtres de nos données ?

Il faut arrêter de singer les autres pour savoir ce que nous voulons exactement, puis agir en conséquence. Sinon comme pour nos matières premières dont nos pays ne bénéficient que très peu, l’économie numérique restera pour nous une vue de l’esprit.

Que faire concrètement?

Commençons par gérer nos données à l’intérieur de nos frontières. Construire des Data centers dignes de ce nom. De cette souveraineté sur nos données, l’ère du Big data nous ouvrira des perspectives insoupçonnées.

I have a dram, One day…

© Tawakkal. D.

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Article : COTE D’IVOIRE : ENCORE DES MILLIARDS DU CONTRIBUABLE VOLÉS DANS L’INDIFFÉRENCE…
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18 décembre 2017

COTE D’IVOIRE : ENCORE DES MILLIARDS DU CONTRIBUABLE VOLÉS DANS L’INDIFFÉRENCE…

On ne compte plus le nombre de fois, où des milliards de Francs du contribuable Ivoirien se volatilisent dans la plus grande indifférence et une totale impunité. C’est visiblement l’un des dénominateurs communs des plus pertinents de nos gouvernements successifs. Cette fois l’on parle de 2 milliards introuvables dans un centre d’impôts. Et c’est toujours la même mise en scène grotesque. Quand le scandale éclate, un jeu de chaises s’orchestre, des sanctions administratives sans lendemain brandies. Et comme encouragés par cette complicité manifeste, nos fiers et vaillants Voleurs n’hésitent pas à « frapper » encore et encore plus fort.
Pendant ce temps, le contribuable lui-même s’en moque pas mal. Jamais les Ivoiriens ne se sont fait entendre face à l’institutionnalisation du pillage de nos deniers publics. Comment est-ce possible ? Combien devraient-ils voler pour que nous nous réveillons ? Sommes-nous devenus tous complices « d’Ali Baba et ses 40 voleurs »? Faut croire que c’est Alpha Blondy qui a bien raison sur ce coup, chantons avec lui «Les voleurs de la République » :
« Ali Baba et les quarante voleurs sont de retour !
Les lèche-bottes ont déplié leurs pantalons
Et ils s’érigent en donneur de leçons
Le complot du silence persévère
La langue de bois exaspère
Ce triste constat me désespère
Pardonnez-moi si mes verres sont à l’envers
Parce que tout est arbitraire
Le règne de l’arbitraire
Tout est arbitraire
Et le peuple se fait traire
Par ces dangereux, dangereux bénis oui oui
Les voleurs de la république
Ces dangereux, dangereux bénis oui oui
Les moutons de panurge… » Album Elohim, 1999.
Il va falloir un jour arrêter d’être de ces dangereux bénis oui oui, ces moutons de panurge, sinon la race des voleurs de la République aura toujours hélas de beaux jours devant elle. Mais comment serais-ce enfin possible de sortir ce peuple de ce complot du silence ?
18/12/2017
© Tawakkal. D.

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Article : ANC / SOUTH AFRICA : CHANGE OR PERISH
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16 décembre 2017

ANC / SOUTH AFRICA : CHANGE OR PERISH

This weekend the African National Congress will elect its new leader between Nkosazana Dlamini-Zuma and Cyril Ramaphosa. Thousands of delegates of this party have to choose between their both candidates. This election is crucial for ANC and South Africa future. Because their voters began to doubt, since the corruption, criminality, and economic difficulties are increased. The results of the last local elections demonstrated this reality. People want the change, and ANC have to meet their aspirations. Meanwhile the two candidates have very different styles and visions. If for many people Ramaphosa representes change, Nkosazana is considered as the continuity for current President Zuma. Ramaphosa or Dlamini-Zuma, it is obvious that ANC must operate change if they want to govern again this country. If no, the future of this political party will be compromised. Because people could not continue to choose the corrupt and incompetent leaders.

It is this challenge that delegates should not forget during their vote. Everyone must question himself, and make the right choice according to his conscience. It is true that ANC have now many internal contradictions. But this is an opportunity to gather around the most important.

Why do I think that ANC have to take up this challenge? It is not for the fate of its leaders who will lose power, no! But because it would be a real waste and a regret for all Pan-Africanists, to see this historic struggle ends with a resounding failure of governance.

And after this appointment, the ANC must to make his self-criticism and set new directions in all serenity and objectivity.

This is my hope for ANC and South African. God bless you and guide your choices.

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15. déc.
2017
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ÉCOLE IVOIRIENNE : COMPRENDRE QUE LE BAVARDAGE NE CHANGERA JAMAIS RIEN…

Il n’est pas bon de bavarder, c’est l’une des précieuses leçons que nos maîtres nous ont appris dès le primaire. Continuons à appliquer nos leçons SVP, c’est pour la Vie.
Que du verbiage inutile a nous servi ces derniers jours, pour dit-on sensibiliser les élèves et leurs parents. Mépriser la réalité qui crève les yeux, et venir faire du bruit pour essayer de façon éhontée de se donner bonne conscience, c’est faire plus de mal à cette société qui n’en a pas besoin. Si tant est que nous voulons résoudre les problèmes de notre école, commençons par traiter les profondes causes du malaise. Reconnaissons que nous avons raté l’éducation civique et morale pour plusieurs générations de nos jeunes. Et face à cette gangrène, posons-nous ensemble alors les vraies questions pour trouver les soins adéquats. Revoyons ce que nous apprenons à nos enfants, regardons de près les profils des formateurs, parlons des médias, du cadre familiale, etc… Sinon un communiqué à la veille des troubles annoncés, un discours rédigé à la va-vite, même les descentes de forces de l’ordre n’y feront rien.
Arrêtons le bavardage SVP, travaillons ! Autant il ne suffit pas de parler croissance pour changer les réalités socioéconomiques, autant les vœux pieux n’apporteront rien à l’école Ivoirienne.
Et passez donc de bons congés, rendez-vous l’an prochain.
14/12/2017
© Tawakkal. D.

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Article : Mutinerie des soldats Ivoiriens : Quand nos autorités n’inspirent plus confiance
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14 janvier 2017

Mutinerie des soldats Ivoiriens : Quand nos autorités n’inspirent plus confiance

Tout est parti de Bouaké, ce 6 janvier 2017. L’année commença cette fois en musique ; une bien triste et sombre musique. Les armes ont encore parlé à travers le Côte d’Ivoire. Du moins des gens ont encore fait parlé les armes. Des éléments des Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI) se sont en effet mutinés dans la quasi-totalité des régions militaires du pays. Motif : Revendications relatives à l’amélioration des conditions de vie et de travail. Moi qui croyait que ces revendications étaient déjà réglés depuis la dernière mutinerie de 2014. Mais j’ai réalisé que nenni, dès que j’ai entendu le Ministre de la défense, puis le président de la république  Himself parlé d’une « démarche compréhensible…  » Et au moment même où je rédige ces lignes, j’entends encore des tirs ce soir. Renseignement pris, il s’agit de tirs pour maintenir la pression sur le gouvernement afin qu’il tienne cette fois ses promesses.

L’art gangreneux de déplacer les problèmes

Sur les bords de la lagune Ebrié, l’on est devenu expert du déplacement des problèmes. Au gré des saisons, ceux sont ainsi balancés d’une rive à une autre sans y apporter un début de solution. Parait-il, la politique serait l’art de déplacer les problèmes sans jamais les résoudre. Code d’un vieux logiciel. Ils promettent, sans jamais tenir leurs engagements. Conditions de vie des populations, redistribution des effets de la croissance, allègement du coût de la vie, traitement des revendications corporatives, lutte contre la corruption : Qu’est-ce que nos autorités n’ont pas promis sur ces sujets, mais qu’avons-nous vu jusqu’à présent ? Presque rien, sinon de nouvelles promesses des mêmes  beaux parleurs et les mêmes commentaires élogieux de leurs griots.

Cette attitude pour le mieux irresponsable de ceux qui sont censés nous donner l’exemple n’est pas sans conséquence. Loin s’en faut !

Déficit de confiance – défiance – désordre

Voici le triptyque auquel nos dirigeants poussent l’opinion nationale. Nous en sommes encore au premier niveau, mais pouvons voir déjà apparaître les signes annonciateurs du second. Aujourd’hui la parole public et les Hommes qui le portent n’inspirent que très peu confiance. Si vous ne le saviez pas, laissez-moi vous surprendre : Pour l’opinion vous êtes tous des manipulateurs, des menteurs, voire des voleurs. Vous n’êtes qu’un club d’amis qui en se protégeant mutuellement se sucre sur nos dos, sans oublier de nous affamer et nous tuer à petit feu. La confiance a foutu le camp, bonjour la défiance.

Poussez le peuple au désespoir, et il le ramènera un jour ou l’autre dans votre face. Les manifestations contre la CIE n’en étaient qu’une illustration. Cette mutinerie des soldats ne vient que confirmer la donne. Et les choses ne s’arrêteront pas, jusqu’à ce qu’un désordre généralisé s’installe. Ne voyez-vous pas le faussé des inégalités qui se creuse à vitesse exponentielle ? Et vous pensez que cela restera sans conséquence ? Dans vos rêves les plus fous. SVP ne poussez pas à bout ce peuple pacifique, assoiffé de paix, de stabilité et de progrès. Pour une fois soyez responsables, trouvez solutions à ces problèmes dont vous êtes en réalité les vrais auteurs, au lieu de poursuivre votre sport préféré : la fuite en avant.

Trouvez-moi un bouc-émissaire

Quand les troubles gagnent nos universités ; le pouvoir est victime d’un complot.

Lorsque les fonctionnaires entre en grève ; ils suivent un agenda politique.

Les transporteurs parlent des problèmes que vous leur créer ; ils veulent salir le Président.

Les souscripteurs aux logements sociaux s’interrogent ; ils sont de mauvaise foi.

Les soldats réclament ce que vous leur aviez promis ; ils sont manipulés par monsieur X.

Vous n’êtes jamais responsables de quelque chose, c’est bien. C’est même très très bien. Je ne savais pas que vous étiez des petits anges que Dieu nous avait envoyé pour opérer le miracle de l’émergence. Et que nous devrions par conséquent vous suivre sans murmurer, ni ouvrir les yeux.

Je vous souhaite bonne chance dans votre chasse aux bouc-émissaires. J’espère vivement que vous en trouverez beaucoup. Et je prie que la poursuite de l’un de ses boucs ne vous conduise surtout pas au fond du gouffre.

Sauvons notre pays d’une nouvelle aventure

A un moment il faut arrêter de piétiner, il faut avancer. Il faut se dire qu’au-delà de nos différences politiques, il y a une Côte d’Ivoire à laisser à nos enfants. Et l’intérêt supérieur de cette nation nous commande l’abandon des calculs claniques et égocentriques. Commençons par restaurer la confiance entre le peuple et ses dirigeants. Cela est fondamental dans une démocratie, pour ne pas en arriver à une défiance puis un désordre généralisés.  Si l’autorité de l’Etat se respecte, c’est parce qu’elle commence elle-même par se faire respecter par le respect de ses engagements. Ce message était d’ailleurs au cœur de ma campagne lors des élections législatives que j’ai perdu à Bouaflé, ce n’est que partie remise.

Parce que pour restaurer cette confiance, nos institutions doivent faire leur travail. A commencé par cette Assemblée nationale qui se doit d’incarner vraiment les aspirations du peuple qu’il représente. Elle doit se donner un tant soit peu les moyens pour freiner certaines tentations de « libéralisme sauvage » auxquelles nous assistons.

Enfin le peuple lui-même doit savoir se faire entendre. Chers compatriotes, les dirigeants de façon générale sont des prédateurs insatiables. Si nous leur donnons carte blanche sans un droit de regard, ils ne mangeront un à un jusqu’au dernier. Tel un loup chargé de garder le troupeau. L’éveil des consciences citoyennes est un impératif pour garantir la viabilité de notre fragile démocratie. Et ma foi chacun à un humble niveau peut y contribuer. On est ensemble, on reste ensemble !

 

DIAKITE Tawakkal

Leader d’opinions

Président d’honneur de Jeunesses Sans Frontières

Président du Gouvernail Citoyen

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De nationalité ivoirienne, je réponds au nom de Tawakkal DIAKITE. Je suis passionné de l'art du leadership. Plus d'infos dans la rubrique "A propos de moi" dans mon blog.

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