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Côte d’Ivoire : quand des arnaqueurs jettent leur dévolu sur les corrompus

La Côte d’Ivoire est un pays corrompu, cela est un fait. De la classe dirigeante au bas peuple, la gangrène s’est installée à des degrés divers. Il paraît qu’une lutte sans merci s’organise pour l’éradiquer, nous attendons de voir les résultats de celle-ci. Mais ce qu’on n’avait pas vu venir, c’est que cette masse colossale de corrompus-corrupteurs devienne une matière première pour un type d’entrepreneurs peu recommandable : les arnaqueurs.

L’affaire remonte à quelques semaines. Une série de textos s’abat sur les téléphones portables. Dans ces messages, un certain oncle demande de lui envoyer à son bureau les dossiers parce qu’il aurait des places à octroyer à la Douane, aux Impôts, au Trésor, à l’ENA, etc. Bien entendu les personnes ayant reçu ces messages ne connaissaient pas cet oncle généreux. Ils appellent donc pour savoir comment profiter de cette occasion en or pour devenir fonctionnaire. La suite, toujours la même : l’oncle répond qu’il s’est trompé de numéro destinataire et qu’il voulait plutôt envoyer ce message à son neveu. Si le sujet se montre intéressé, l’oncle lui dira que c’est un service qu’il veut rendre gracieusement à son neveu, mais qu’il pourrait tout de même en faire bénéficier moyennant une certaine somme, ce sujet chanceux ayant reçu son message qui ne lui était pas destiné. Imaginez la suite si vous étiez ce cowboy.

Ce qui m’intrigue, c’est que la quasi-totalité des personnes ayant reçu ce message se sont empressées de rappeler l’expéditeur avant de comprendre l’arnaque. Comprenez combien la société ivoirienne est corrompue. Tous sont prêts à corrompre pour avoir un emploi. L’on se plaint à l’unisson des effets pervers de cette pratique, mais personne n’ose dire « Non merci » lorsqu’une situation de corruption se présente. Les valeurs morales et éthiques sont sacrifiées sur l’autel du salut personnel. Un adage du pays dit que lorsque le tonnerre gronde chacun attrape sa tête. Entendez que face aux difficultés de la vie chacun se préoccupe de sa situation personnelle. Dans de telles circonstances, comment pouvons-nous espérer que les citoyens dénoncent les voyous en costume auprès des juridictions compétentes. Enfin, il paraît que celles-ci ne sont plus aussi compétentes. Puisqu’elles seraient elles-mêmes gagnées par la corruption. Bref, disons Adieu à la promotion du mérite et célébrons l’injustice sociale.

Personnellement, j’aurais aimé que tous ces corrompus se fassent arnaquer. Est-il correct de se réjouir de l’arnaque de quelqu’un, même s’il est corrompu ? Mais là c’est un autre débat. En attendant d’aborder celui-ci, certains racontent comment ils ont été déçus de découvrir que cette « occasion en or » était une arnaque. Tandis que d’autres répondent comme ci-dessous :

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CAN 2015 / Ebola : L’inconséquence des autorités Ivoiriennes

Dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2015, la Côte d’Ivoire doit affronter la Sierra Leone le 6 septembre prochain à Abidjan. Problème, la Sierra Leone est frappée de plein fouet par l’épidémie de fièvre Ebola. Dans le cadre des mesures préventives contre cette épidémie, le gouvernement Ivoirien a justement pris des mesures préventives aux nombres desquelles la fermeture des frontières et l’interdiction de toutes rencontres sportives internationales.

Personnellement, je trouve ces mesures disproportionnées. Mais le propos n’est pas à ce niveau. Les autorités ont le devoir de prendre les dispositions qu’elles jugent appropriées pour le bien-être et la sécurité de leurs populations. L’on peut ne pas partager une ou certaines de leurs décisions, mais tant que celles-ci ne portent pas atteinte aux principes fondateurs de la Nation, il faut s’en conformer. L’inconsistance que je déplore se trouve dans la volonté du gouvernement de délocaliser cette rencontre. Délocaliser vers où ? Certainement vers un pays où les habitants seraient immunisés contre Ebola. La Confédération Africaine de Football (CAF) fait bien de rejeter catégoriquement cette idée. Une perspective aussi incongrue qu’inacceptable, que nos dirigeants s’échinent pourtant à entretenir. Je ne sais à quelle fin, sinon pour jeter l’anathème sur la qualité de notre leadership. Si nos autorités sont déterminées à aller jusqu’au bout de cette posture, elles n’avaient qu’à opter depuis le début pour la seconde et dernière option : c’est-à-dire le forfait. La balle est dans leur camp, il faut la jouer et non s’amuser avec.

Pour ma part je me permettrai de faire la proposition suivante à nos autorités pour qu’elles sortent la tête un peu haute de cette affaire. Vu les mesures prises par la fédération Sierra Léonaise, notamment sur la composition de leur délégation, acceptez la tenue de cette rencontre ici à Abidjan ; si nécessaire dans un stade vide.

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L’Africain est-il suffisamment entré dans l’histoire ?

Il y a 54 ans, l’Afrique qui compte aujourd’hui 54 nations entrait dans une phase nouvelle de son histoire : Bonjour les indépendances !L’heure du grand espoir, les pères fondateurs annoncèrent alors les couleurs :« Nous traiterons désormais d’égale à égale avec les nations du monde. », « Nos nations connaitront désormais le développement vrai, ses fils et filles seront les premiers bénéficiaires de ses richesses. », « Au nom du droit inaliénable qu’à tout peuple de disposer de lui-même, … nous prenons aujourd’hui notre destin en mains, » etc…

Aujourd’hui, à l’heure où mon pays, la Côte d’Ivoire, célèbre un nouvel anniversaire de son accession à la souveraineté, et que beaucoup d’autres nations sœurs du continent lui emboiteront le pas dans les jours à venir, j’ai décidé de m’interroger sur la problématique de la place de notre Afrique dans l’histoire.

Plus d’un demi-siècle après la naissance de nos États, l’on peut compter sur le bout des doigts les îles  faisant exception aux calamités de cet océan de misères. Du nord au sud, de l’ouest au l’est, les pays sont successivement ou simultanément secoués par des crises multiformes, qu’avons-nous  retenu alors de l’histoire de ce monde ?

D’aucuns répondront que même les grandes puissances d’aujourd’hui sont passées par là, comme pour dire que l’Afrique doit se borner à répéter les erreurs du passé quelle aurait bien pu éviter à s’abreuvant lucidement des enseignements de  l’histoire. En tout état de cause, c’est idiot de vouloir récréer la roue quand nous savons pertinemment qu’elle existe déjà. Sinon au lieu d’avancer l’on ne fera que piétiner, comme cette Afrique qui piétine et se piétine depuis bientôt 60 ans.

Pour avancer dans la bonne direction et vivre sainement, le troupeau a besoin d’un berger qui veille sur ses pas, l’oriente vers les herbes vertes et les sources d’eau. L’Afrique n’a pas de berger, sinon de piètres qualités. Pendant que le Nigeria et l’Afrique du Sud se livrent la guerre, au lieu de conjuguer leurs forces pour une Union Africaine forte, qu’espérions-nous ? Ces dirigeants sont-ils suffisamment entrés dans l’histoire pour cerner les enjeux d’une organisation panafricaine viable au dépend de leurs égoïstes  préférences nationales ? Ils ne me répondent pas, j’irai donc poser la question au guide Mouhammar Kadaffi, l’apôtre des États-Unis d’Afrique, lui saura me donner réponse. Ils éclatent en rire et  me répondent tous à l’unisson : « Tu dis aller voir ce dictateur de  la pire espèce, sois informé qu’il est mort, emporté par les balles de la révolution. ». Je tombe des nuits, êtes-vous qui traitez KADAFFI de dictateur de la pire espèce, vous qui, il y a peu chantiez ces louanges  et qui veniez vous abreuver aux sources intarissable du dictateur ? Êtes-vous suffisamment entré dans l’histoire pour comprendre qu’un leader se doit d’être cohérent, intègre et fidèle à ses valeurs ? Avec cette démonstration de vos talents d’hypocrisie, que pourrions-nous encore espérer de vous ?

Pas plus tard que hier nuit, 06/08/2014, l’on me disait que la pénurie de pluie menaçait gravement les cultures rizicoles dans le centre de la Côte d’Ivoire. Dans mon beau pays qui sera émergent à l’horizon 2020, l’on vit encore à la merci des aléas de la nature, comme au temps jadis. Et tu veux que l’on dise que nous sommes entrés dans l’histoire ? Alors que nous sommes incapables de faire de l’irrigation des terres agricoles une réalité, dans un pays où les sources d’eau ne manquent guère. Ici sont tellement entré dans l’histoire qu’ils ont décidé de construire leurs châteaux au mépris de toutes normes d’urbanisation, bouchant ou supprimant ainsi toutes les canalisations. D’autres n’ont trouvé que les égouts pour y déverser leurs ordures ménagères, voire industrielles. Et les conséquences de ces dérives sont inscrites chaque année sur le sombre tableau de notre histoire, avec son lot d’inondation et désolation diverses. Je ne pourrai énumérer toutes nos prouesses historiques, tant l’incivisme sévit à tous  les échelons de notre société. Dans l’histoire nous sommes, mais sommes-nous du bon côté ?

Les présidents et autres dirigeants de nos 54 États reviennent des États-Unis d’Amérique, la bonne rive de l’histoire diront certains. Là-bas, ils ont participé au 1er sommet États-Unis -Afrique. Toutes les puissances font déplacer nos dirigeants dans les salons : sommet France-Afrique sommet Afrique-France, sommet Chine-Afrique et maintenant sommet États-Unis –Afrique, allons y comprendre quelque chose. Le jour viendra peut-être où l’Afrique sera une puissance véritable, ou aura des nations aussi fortes pour organiser elles aussi des sommets auxquels les autres continents vont accourir. Au demeurant qu’est-ce que l’Afrique, sinon nos dirigeants ont appris ou gagné de ce sommet avec le premier président noir des États-Unis ?

Barack Obama, ce monsieur qui a suscité autant d’espoir sur le continent ne fera certainement pas de miracles pour l’Afrique. L’Afrique a vite fait d’ajouter son élection à l’actif  de son histoire ; l’un des nôtres est désormais l’homme le plus puissant. Symbole, comme autant d’autres. L’Afrique peut-il objectivement fonder son héritage historique sur des réussites personnelles. Suis perplexe, comme je ne me fais d’ailleurs aucune illusion sur le sort de ces équipes de football qui ne fondent leurs espoirs de victoires que sur des individualités. Sommes-nous suffisamment entrés dans l’histoire pour savoir conjuguer nos efforts et intelligences. Pour occuper sa pleine place dans l’histoire, l’Afrique devra à mon sens mettre l’accent sur cette dimension du travail en équipe. Que pourrions-nous bâtir dans le désordre et la désunion ? Comment pourrions gravir les marches de l’histoire sans un leadership conséquent ?

Bonne fête de l’indépendance à toutes et tous !

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A l’épreuve de la conquête de l’honneur et la dignité du Mali

Ce matin, plus tôt que d’habitude, nos oreilles prirent la direction des chaines d’information, et sans grande surprise ce que nous redoutions s’est  produit. L’armée Malienne a encore pris la poudre d’escampette, laissant derrière elle  armes et munitions, mais pire, abandonnant les pauvres populations qu’elle est censée protéger contre vents et marrées.

Personnellement je ne me faisais pas d’illusions sur les suites de cette Nième offensive lancée par l’armée Malienne. Si bien que mon pessimisme était transparent dans le seul tweet que j’y ai consacré hier soir : «Ça ressemble à du déjà-vu! Pourvu que cette fois le gouvernement et l’armée ne se fourvoient pr la Nième fois. #Mali #Grin223 ». Mais pour une fois nous avons voulu y croire, après tout ce gouvernement  n’a-t-il pas été élu «Pour l’honneur du Mali, le bonheur des Maliens, le Mali d’abord».? Aussi froide soit-elle, nous devrons regardez aujourd’hui la réalité en face. A l’aune de la première épreuve, l’honneur et la dignité du Mali ont été bafoués, la fierté des Maliens sévèrement froissée, et  l’enthousiasme des amis du Mali que nous sommes, profondément entaché. A qui la faute ?

En tout état de cause, le Président Ibrahim Boubacar KEITA et son gouvernement auraient voulu vilipender l’honneur du Mali, qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement. Difficile d’y croire, mais l’offensive sur Kidal a été lancée sur coup de tête. Pour preuve, les honteuses justifications de la débâcle : « problèmes de coordination et de transmission des renseignements… ». Le gouvernement Malien a agi comme ce gamin, qui sous le choc du premier coup reçu se jette sur son bourreau et se fait massacrer par celui-ci. Et lorsqu’il s’est fait sérieusement bastonné, notre gamin en veut à son frère, à ses proches qui ne lui ont pas protégé de ce massacre. Que pouvaient-ils faire ? Ces personnes qui ignoraient tout de la scène qui se jouait ? Absolument rien ! C’est ainsi que les forces Internationales ne pouvaient et devaient pas bouger le petit doigt. Elles ne peuvent donc être incriminées sous aucun prétexte. Toutefois, les amis du Mali doivent continuer leurs efforts afin d’éviter une nouvelle descente aux enfers.

L’honneur du Mali d’accord, mais la méthode d’abord ! En matière de gestion d’un pays, le mérite réside dans le résultat, et non dans l’intention, encore moins dans les slogans élaborés par les agences de communication. Chez nous en Côte d’Ivoire, l’adage dit: « C’est au pied du mur on voit le vrai maçon. ». Le gouvernement Malien doit prendre conscience de ses lourdes responsabilités et agir en conséquence. Le bûcheron IBK doit prendre le temps pour aiguiser convenablement sa hache, au lieu de se lancer avec un outil de piètre qualité à l’assaut des défis. Autrement, il ne ferait que faire souffrir davantage, voir trahir le brave et vaillant peuple Malien.

Au demeurant, je m’incline respectueusement devant la mémoire de toutes les victimes de cette crise, victimes des errements d’un leadership aux abois.

Prompt rétablissement aux blessés, et courage aux déplacés.

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Un hommage aux femmes, ainsi qu’à ceux qui militent pour leur épanouissement

Quelqu’un a dit que « la poésie est le plus bel hommage aux femmes », dans cette même veine un autre disait que « les femmes sont des poèmes vivants », pour aller au fond de ces assertions, en cette édition 2014 de la journée Internationale de la femme, je me suis penché sur les poèmes à l’honneur des femmes. J’ai parcouru des dizaines de compositions poétiques, des auteurs les plus célèbres aux internautes anonymes. A la fin de ce périple, j’ai décidé de partager avec vous trois (03) textes afin de rendre hommage à vous ; les femmes.

« Les femmes sont sur la terre » De Victor Hugo (1802-1885), Les contemplations (1856)

Les femmes sont sur la terre
Pour tout idéaliser ;
L’univers est un mystère
Que commente leur baiser.

C’est l’amour qui, pour ceinture,
A l’onde et le firmament,
Et dont toute la nature,
N’est, au fond, que l’ornement.

Tout ce qui brille, offre à l’âme
Son parfum ou sa couleur ;
Si Dieu n’avait fait la femme,
Il n’aurait pas fait la fleur.

À quoi bon vos étincelles,
Bleus saphirs, sans les yeux doux ?
Les diamants, sans les belles,
Ne sont plus que des cailloux ;

Et, dans les charmilles vertes,
Les roses dorment debout,
Et sont des bouches ouvertes
Pour ne rien dire du tout.

Tout objet qui charme ou rêve
Tient des femmes sa clarté ;
La perle blanche, sans Eve,
Sans toi, ma fière beauté,

Ressemblant, tout enlaidie,
À mon amour qui te fuit,
N’est plus que la maladie
D’une bête dans la nuit.

Victor Hugo - Les contemplations

« Femme noire » de Léopold Sédar Senghor (1906 – 2001), Chants d’ombre

Femme nue, femme noire
Vétue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté
J’ai grandi à ton ombre; la douceur de tes mains bandait mes yeux
Et voilà qu’au cœur de l’Eté et de Midi,
Je te découvre, Terre promise, du haut d’un haut col calciné
Et ta beauté me foudroie en plein cœur, comme l’éclair d’un aigle

Femme nue, femme obscure
Fruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fais lyrique ma bouche
Savane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du Vent d’Est
Tamtam sculpté, tamtam tendu qui gronde sous les doigts du vainqueur
Ta voix grave de contralto est le chant spirituel de l’Aimée

Femme noire, femme obscure
Huile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l’athlète, aux flancs des princes du Mali
Gazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta peau.

Délices des jeux de l’Esprit, les reflets de l’or ronge ta peau qui se moire

A l’ombre de ta chevelure, s’éclaire mon angoisse aux soleils prochains de tes yeux.

Femme nue, femme noire
Je chante ta beauté qui passe, forme que je fixe dans l’Eternel
Avant que le destin jaloux ne te réduise en cendres pour nourrir les racines de la vie.

Young woman, Zleh Town, Liberia, 1968


FEMME… Hommage… Internaute anonyme

Femme, j’ai tant de choses à te dire,
Qu’il me faudrait un livre pour l’écrire.
Une vie ne suffit pas, et encore plus de temps,
Car tu portes en toi tout ce que je ressens.

Femme tendresse, femme douceur,
Femme tempête, femme douleur,
Il me faudrait tout le dictionnaire
Pour parler de toi, en rimes et en vers.

Tu es le commencement et la fin.
Tu es l’aboutissement, soir et matin.
Tu es l’émotion, la finesse, la vie.
Tu es tout ce que je ne suis pas, je t’envie.

Tu es l’avenir de l’humanité,
Car tu portes en toi l’éternité.
Femme d’amour, tu donnes la vie.
Femme de cœur, tu donnes l’amour.

Femme sensible, fragile, forte,
J’attends tout de toi, ouvres-moi ta porte.
Fais-moi une place dans ton cœur.
Offre-moi tout de toi et plus encore.

Femme battue, maltraitée,
Femme outragée, mal aimée,
J’aimerais tant te protéger,
Pour pouvoir tout te donner.

Femme courage, tu es admirable.
Femme aimable, tu es remarquable.
Tu es, parfois, imprévisible, charmante,
Tellement troublante, émouvante.

Femme au regard si doux, si profond,
Je me plonge dans tes yeux jusqu’au fond,
Recherchant l’insondable, l’innommable.
S’il t’arrive de pleurer, je me sens minable.

Femme, ces colères que je redoute
Lorsque tes yeux lancent des éclairs,
J’apprécie pourtant, lorsque tu doutes,
Ton émotion, quoi qu’il t’en coute.

Femme, du fond de ma solitude,
J’ai besoin de ta sollicitude,
De ta douceur, de tes caresses,
De ton affection et de ta tendresse.

Femme heureuse, complice de mes bonheurs,
Femme amoureuse, tu supportes mes humeurs.
Et lorsque surviennent orage et malheur,
Tu gémis, tu souffres… pire tu pleures.

Femme tu me désarmes,
Alors je rends les armes.
Sans toi je l’avoue, je ne suis rien.
Tu le sais, de toi j’ai tant besoin.

Dis-moi encore qui es-tu ?

8 mars journée internationale des droits de la femme poésie

Oui, dites-nous encore qui vous êtes ?

Je crois que c’est ce qu’il y a de mieux à faire, laissons-les! Laissons les femmes nous s’exprimer, laissons les femmes penser et vivre leur vie, laissons les femmes s’épanouir. Car comme le disait Louis Aragon dans son œuvre Le Fou d’Elsa, « L’avenir de l’homme est la femme ».

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